Du fin fond des bistrots jusqu’aux grandes scènes des festivals, les chansons de Stag sonnent dans le panel mièvre de la nouvelle chanson à texte comme un appel à la vie les jours de gueule de bois. Les émotions n’y vont pas par quatre chemins, c’est du direct, du lourd finement proposé, de l’énorme surgi de l’envers des lois.
Partout où ça bouge, partout où les colères se lisent dans les yeux des vivants, partout où ça fleure bon la fraternité Stag est là, guitare au poing, comme une banderole au-dessus de la misère. Son chant relève les assis, balaye les idées reçues, réchauffe les cœurs bousculés par les humiliations.
Accompagné ou non de musiciens complices, c’est la guitare qui conduit, solide comme un arbre, libre et tonitruante. Elle flirte avec le rock, la soul, la balade ou la java sans demander la permission ! Il n’y a plus alors qu’à embarquer sur ce beau bateau.
Christian Paccoud